La nouvelle discipline olympique, qui a vu le jour dans les années 1970 dans le Bronx new-yorkais, possède de nombreuses particularités. L'égalité des sexes y a été particulièrement impressionnante à Paris : les femmes et les hommes ont bénéficié des mêmes espaces et reconnaissance, et les B-Girls ont pris le départ sur la place de la Concorde.

Les danseurs et danseuses ont exécuté des mouvements impressionnants sur une excellente musique, parfaitement sélectionnée par de grands DJ internationaux comme → DJ FLEG.

Les neuf membres du jury, tous experts dans leur domaine, ont également contribué à créer un climat professionnel. Le breaking a démontré de manière exemplaire que la créativité, le sport et la culture peuvent se combiner de manière fascinante.

Même si le breaking ne sera pas représenté aux Jeux olympiques 2028 à Los Angeles, l'avenir de cette discipline s'annonce prometteur. La possibilité d'un retour en 2032 à Brisbane est réelle et attendue avec impatience par une majorité.

Et la Suisse ?

« Malheureusement, cela n'a pas tout à fait suffi cette fois-ci », explique Nicole Binggeli, membre du comité de la Ligue suisse de breaking.

« La concurrence était très forte, car seul·es 16 femmes et 16 hommes dans le monde ont pu se qualifier pour les Jeux olympiques de Paris. Nos athlètes suisses se sont toutefois bien comportés lors des qualifications et ont participé à quelques grandes compétitions. Outre de précieuses expériences, ils ont également vécu des moments magiques, comme l'échange avec des concurrent·es internationaux ».

L'intégration du breaking dans le programme olympique a déjà changé beaucoup de choses. Le breaking est désormais reconnu comme un sport au sein de la société. De nouvelles structures ont été créées, des plates-formes ont été développées et le sport fait l'objet de plus de reportages. Ces évolutions pourraient s'avérer très précieuses à long terme. En outre, de nouveaux sponsors s'intéressent à ce style de danse, ce qui est favorable à la discipline.

Le fait que le breaking ait été intégré dans un système de fédération n'est toutefois pas bien perçu dans le milieu. Ici, ce n'est pas le → CIO qui pose un problème, mais la fédération mondiale → WDSF, dont le milieu n'est pas satisfait.

Malheureusement, les médias parlent actuellement presque exclusivement de Rachael Louise Gunn (Raygun). Pourtant, le breaking a fait ses débuts en tant que discipline olympique à Paris et a donné lieu à deux journées à guichets fermés pleines d'énergie. Les légendes de la scène ont rencontré des spectateurs enthousiastes, l'ambiance était électrique. Les performances étaient impressionnantes et, malgré quelques petites critiques, l'événement a laissé une impression durable. Les B-Girls et B-Boys ont tous réalisé d'excellentes performances.

Vers les → résultats

Vers → Swiss Breaking Federation

Danse Suisse et le breaking

Avec les → Talentscouting Days et → summerdance, Danse Suisse contribue à renforcer le breaking dans la promotion des jeunes talents. Dans le cadre des Talentscouting Days, Danse Suisse propose depuis 2022 le breaking comme matière d'examen pour l'admission à un programme artistique et sportif.

Depuis 2023, il existe un partenariat avec la Swiss Breaking Federation. Danse Suisse se conseille avec cette association au sujet de l'évaluation du breaking dans le cadre des examens d'admission et des contrôles de performance pour les programmes artistiques et sportifs. Lors des Talentscouting Days, des experts en breaking de la fédération sont engagés, afin de garantir la qualité de cette forme de danse.

En reconnaissance des premiers jeux olympiques avec cette discipline, le breaking était au centre du line-up de street dance lors du summerdance de cette année, mené par des membres de la Swiss Breaking Federation.

Trouvez plus d'informations sur la promotion des jeunes talents de Danse Suisse → ici.