Deux citations, utilisées par l’équipe de programmation lors de son discours introductif, ont marqué ces deux intenses journées principalement consacrées aux bonnes pratiques déjà établies ou en cours de mise en œuvre. D’abord, une citation du dramaturge allemand Heiner Müller : « La première impression de la nouveauté est la frayeur ». De fait, plusieurs intervenant·es du symposium – dont des grands noms de la formation et de la pratique chorégraphique au niveau international – ont relevé les craintes du milieu de perdre une esthétique, une tradition voire une certaine excellence en adoptant de nouvelles méthodes dans l’enseignement de la danse. Ces craintes se révèlent infondées, sachant qu’il s’agit principalement d’un changement d’attitude plutôt que de résultats. Au contraire, le respect de l’intégrité corporelle et psychique des élèves ne peut que favoriser la performance, physique autant qu’artistique, et le milieu du sport l’a déjà clairement démontré. La seconde citation est attribuée à Mark Twain : « On peut changer le monde – ou se changer soi-même, ce qui est plus difficile ». Cela reflète les efforts qui devront être entrepris pour harmoniser les pratiques d’enseignement de manière individuelle là où elles doivent encore l’être. Danse Suisse s’engage à accompagner les pédagogues de danse sur ce chemin par tous les moyens à sa disposition. Plusieurs voies ont été abordées lors du symposium de Munich, dont le programme peut encore être découvert sur ce → lien.