INTERNE

Mittwoch 17.02.21
de: Liliana Heldner Neil

Le début de la pandémie a vu l'annulation de nombreux événements. Aujourd'hui, les organisateurs n'osent plus guère programmer de spectacles et de festivals. L'arriéré des productions, qui s'est accru ces derniers mois avec le report des premières et des nouveaux projets, continuera à affecter la création en danse et en théâtre pendant longtemps. Une enquête de la Reso le montre clairement.

Ceux qui espéraient que tout irait mieux en 2021 ont été amèrement déçus par la nouvelle fermeture à la mi-janvier. Bien que les danseur.seuse.s professionnel.le.s aient la possibilité de continuer à répéter et à créer, aucune subvention ne sera accordée sans l’assurance qu’il y aura des lieux de représentation. C’est la quadrature du cercle.


Beaucoup tournent également en rond lorsqu'il s'agit de demandes d'indemnités de faillite, de prestations pour perte de revenus dues au Covid, de contributions à des projets de transformation ou en cas de difficultés financières. La procédure de demande est longue et la manière dont elle est traitée diffère d'un canton à l'autre.


Pour cette pandémie, le fédéralisme a souvent un effet négatif. Par exemple, chaque canton traite les mesures contre le virus différemment : dans certains cantons, les jeunes jusqu'à 16 ans peuvent suivre des cours de danse sans restriction, dans d'autres seulement en petits groupes ; les autorités cantonales exigent des danseur.seuse.s qu'ils prouvent qu'ils sont reconnu.e.s comme professionnel.le.s pour pouvoir répéter en studio ; le canton du Tessin, en revanche, autorise les cours de danse avec des adultes, même si ceux-ci sont interdits par les mesures de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).


Nous faisons de notre mieux pour vous guider dans la jungle des autorisations et interdictions à l'adresse → www.dansesuisse.ch. Veuillez utiliser ce moyen et nous contacter si vous avez des préoccupations.


Votre équipe de Danse Suisse